Chapitre 16/D’autres mécanismes contribuent à la diversité du vivant

La complexité du système nerveux des animaux rend possible le phénomène d’apprentissage, de transmission de ses apprentissages et finalement d’évolution de nos comportements.

L’essentiel:

La diversification phénotypique des êtres vivants n’est pas uniquement due à la diversification génétique.

D’autres mécanismes interviennent comme :

  • les associations non héréditaires : pathogènes ou symbiotes comme c’est le cas du microbiote ;
  • le recrutement de composants inertes du milieu qui modulent le phénotype : les constructions ou les parures ;
  • les comportements acquis.

Chez certains animaux, les comportements acquis peuvent être transmis d’une génération à l’autre et constituer une source de diversité :

  • il en est ainsi du chant des oiseaux,
  • de l’utilisation d’outils dans des populations animales,
  • de la culture notamment dans les sociétés humaines.

Ces traits sont transmis entre contemporains et de génération en génération, et subissent une évolution conduisant à l’apparition de nouveaux traits, qui peuvent être sélectionnés, contre-sélectionnés ou perdus par hasard.

Retenir par l’image:

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Travaux pratiques:

TP : mettre en évidence d’une symbiose chez le haricot

https://innoverensvt.org/2023/05/16/tp-mise-en-evidence-de-capacites-dapprentissage

Les associations non héréditaires:

  • Analyse de documents:
  • Vidéo:
https://www.unige.ch/sciences/biologie/bioveg/crevecoeur/recherche/nodules-legumineuses-2/

A propos du microbiote

Les animaux constructeurs

Les comportements transmis

L’apprentissage d’une langue

Konrad Lorenz, un pionnier du comportement animal

La théorie de l’attachement

https://www.cairn.info/revue-cahiers-critiques-de-therapie-familiale-2005-2-page-83.htm

Apprentissage social chez les Macaques japonais

L’apprentissage associatif selon Pavlov

L’expérience de Pavlov

L’apprentissage par conditionnement a été étudié par le scientifique russe Ivan Pavlov. En 1904, il reçoit le Prix Nobel de médecine et de physiologie pour ses travaux. Son expérience la plus célèbre porte sur la salivation des chiens. Il est parvenu à modeler le comportement de son chien pour le faire saliver au son d’une cloche. 

Un chien salive naturellement en présence de nourriture. La salivation est une réponse “réflexe” qui ne nécessite aucun apprentissage. La nourriture est le stimulus inconditionnel (SI) qui provoque cette réponse. Un son de cloche est un stimulus neutre (SN) car l’événement ne déclenche pas naturellement le comportement de salivation. Pavlov a associé la cloche à la présence de nourriture pour provoquer le réflexe de salivation. A chaque fois qu’il apportait des victuailles à son chien, Pavlov faisait tinter l’objet juste avant. Au fur et à mesure, l’animal commençait à saliver au son de la cloche, même si son propriétaire ne lui apportait pas de nourriture.

L’animal avait associé le stimulus neutre (le son de cloche) à l’action de salivation. On parle ici de stimulus conditionnel. 

Centre de primatologie de Strasbourg:

https://primatologie.unistra.fr/#c105377

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