
Nous avons tous appris notre langue maternelle sans nous en rendre compte, simplement au contact de nos parents. Le film « l’enfant sauvage » de François Truffaut montre que parler une langue est le fruit d’un apprentissage que Victor n’a pas eu la chance de connaitre et qu’il ne parlera jamais notre langue, ni quelque langue que ce soit.
Pour mettre en évidence nos capacités d’apprentissage, on peut utiliser un labyrinthe.
On fait alors de la sociobiologie humaine, c’est à dire de l’écologie comportementale chère à E.O Wilson qui a ravivé la controverse il y a 40 ans entre la place de l’inné et l’acquis dans nos comportement.
Matériel:
- Une feuille imprimée du labyrinthe ci-dessus
- Plastifiée, on peut coller du sable sur la piste noire; non plastifiée, on peut coller une bande feutrée sur la piste noire
- Un élève-cobaye
- Un élève expérimentateur
- Un bandeau à mettre sur les yeux
- Un chronomètre
Méthode:
Le cobaye a les yeux bandés;
On sort alors le labyrinthe;
On donne les consignes suivantes à haute voix au cobaye:
- « Il y une bande feutrée (ou rugueuse si sable),
- On va te poser l’index à l’entrée du labyrinthe,
- Tu dois en sortir le plus vite possible,
- Si tu sors de la bande feutrée (ou rugueuse), tu recommences depuis le début,
- Tu ne dois jamais enlever ton bandeau (à part si tu te sens mal) »
Notez le nombre d’erreurs;
Notez le temps;
Attention: ne pas enlever le bandeau entre chaque essai;
Ne jamais faire de commentaires;
Présentez vos résultats:
Construire le graphique en histogrammes du nombre total d’erreurs et du temps de parcours en fonction de chaque essai