TP : montrer l’existence d’un brassage intrachromosomique chez la Drosophile

En 1909, Janssens observe dans les cellules en méiose des chiasmas entre chromosomes, pouvant donner lieu à des crossing-over. Plus tard, les travaux de Morgan démontrent que la fréquence des crossing-over est d’autant plus grande que la distance entre les gènes est grande.
Les gènes black et vestigial situés sur le chromosome n°2 chez la drosophile sont proches.

On cherche à vérifier si le brassage intrachromosomique, lors de la méiose, dépend de la proximité de deux gènes en réalisant l’observation de résultats d’un croisement de drosophiles.

Matériel :

– loupe binoculaire avec éclairage ;
– échantillon (plaque de croisement ou boite de pétri)
contenant une génération de drosophiles issues d’un croisement-test entre un individu de F1 hétérozygote à corps gris-jaune et ailes longues et un individu homozygote récessif à corps noir et ailes vestigiales ;
– échantillons de référence comportant :
§ des drosophiles de phénotype sauvage, à ailes longues et corps gris-jaune ;
§ des drosophiles à ailes vestigiales et corps noir ;
– calculatrice ;
– feutres de couleur, coton et alcool (pour effacer le feutre) et un transparent à poser sur l’échantillon.

Méthode:

Afin de déterminer si un crossing-over peut avoir lieu entre les gènes
black et vestigial :
– déterminer et quantifier les différents phénotypes des drosophiles
étudiées

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